Faire de la guerre un combat pour la paix
Aout 1914. Débutait la fin
d'un siècle de paix en Europe. La première guerre mondiale commençait,
accompagnée de la Révolution industrielle avec ses méthodes
de production de masse, l'emploi de nouvelles armes et surtout le début des
technologies de guerre. Le "progrès
scientifique", rendant cette guerre comme l'une des plus cruelles et
brutales dans l’histoire de l'humanité.
A Nietzsche, qui considérait qu’une "bonne guerre justifie n’importe quelle cause", Israël répond
aujourd'hui qu'une cause juste justifie une guerre, mais pas n'importe quelle
guerre : seulement une guerre juive.
Là où la technologie a apporté la "boucherie",
là où les terroristes du Hamas comptent leur "héroïsme" au nombre d'enfants assassinés, Israël nous apporte,
aujourd'hui, avec la précision de ses attaques, l'adresse de son système de
défense avec "le dôme de fer", une nouvelle conception de la guerre : la
guerre juive. Une guerre où la communication, les serveurs, le stockage des
données, les véhicules et les soldats, branchés aux
systèmes intranet, font du champ de bataille un lieu certes toujours
cruel, mais qui laisserait de plus en plus de côté les populations civiles pour
se focaliser sur cette chirurgie qui
consiste à éliminer le terroriste.
Tsahal lance bientôt sa jeep " Hammer ", a la frontière du Liban,
sans chauffeur, contrôlé à distance. Les essais dans la base secrète près de
richon letsion, ville côtière Israélienne ont données entière satisfaction à
l'armée. Enfin les nouvelles tenues de nos soldats les feront ressembler dans
un proche avenir à des "robocops" sophistiqués.
En ce sens, l'opération "Colonne
de nuées", plus que n'importe quelle opération jusqu’à aujourd'hui, a
en son temps ouvert une nouvelle conception de la guerre.
Elle a apporté une première révolution : à plus ou moins long terme, les
missiles "sol-sol" ne
feront plus leur travail. Le dôme de fer, prouvant son efficacité de jour en
jour, place les pays arabes et certains comme l'Iran dans une époque moyenâgeuse.
Il fait du terrorisme d'Etat et des bandes armées du Hamas de Gaza, des pantins
désarticulés s'acharnant à envoyer des missiles, qui ne seront de plus en plus que de simple feu
d'artifices dans le ciel.
Mais qui plus est, l'opération va permettre à Israël, et cela grâce aux
terrorismes de Gaza d'exporter la guerre juive vers les autres pays. Guerre
technologique, presque virtuelle, où les officiers et les soldats seront, dans les frappes données aux ennemis, en
situation de presque "simulation".
Nouvelle guerre, où l'Etat hébreu, par ses systèmes informatiques, ses
logiciels incontournables, ses nouvelles techniques, met déjà fin aux combats
traditionnels. Et si Israël est devenu un des plus grands exportateurs d'armes
du monde, paradoxalement ce n'est pas la guerre qu'elle exporte, mais un nouvel
art ancien qui redevient à la mode : la dissuasion.
Et si le système antimissile "dôme
de fer" a coûté
à Israël plus de deux milliards de shekel, grâce aux terroristes du Hamas, il rapportera
à l'Etat hébreu bien plus. Déjà, l'Inde se
dit intéressé par ce système qu'il nomme "David's sling". Car ce ne sont pas
des hélicoptères, des avions de chasses, des bombes qui constituent
l'exportation militaire d'Israël mais plutôt de l'intelligence.
Génie que représente le système Awacs monté sur les avions russes, qui a
permis de vendre pour plus de dix milliards de technologie à l'Inde, Brio
encore, les radars el/m-2083 ou les missiles intelligents comme Barak 8 ou les
simulateurs, vendus par la Société Raphaël.
Prodige, le système satellitaire optique à haute résolution pour l’observation
de la Terre, dénommé Optsat-3000, réalisé en Israël par Israël Aerospace
Industries et vendu à plus de deux cent millions de dollars, qui permet de
frapper les objectifs grâce à des images dont la précision atteint 50 cm.
Enfin, talent, les avions Gulfstream 550, qu'Israël Aerospace Industries
transforme en très sophistiqués avions de guerre. Dotés d’appareillages
électroniques les plus avancés et reliés à six stations terrestres, ces G-550
modifiés sont capables de voler à 12 000 mètres d’altitude avec un
rayon d’action de 7 000 kms. Ils sont devenus aujourd'hui le fer de
lance d’un système de commandement et de contrôle pour les attaques sur des de
scènes de guerre éloignées.
Car ce que nous retiendrons des décennies de guerre entre Israël et les
pays arabes, c'est cela avant tout: l'intelligence, l'humanité et le courage
d'Israël face à la lâcheté, la brutalité et la bêtise de nos ennemis. Souhaitons
malgré tout que la paix permette aux israéliens de consacrer leurs capacités
non à la pratique de la guerre, mais au bonheur des hommes.