Le
coran et l’islam, sonnent l'hallali du développement économique.
Tunis 2011, le peuple dans la rue, entame ce qui semble
être la nouvelle révolution arabe. Tunis 2018, le printemps arabe n'a rien
changer. Les états dominés par l’islamisme et le coran continuent de développer
la pauvreté et la corruption.
Alors, pourquoi les pays arabes ont pris à ce point du
retard dans le développement et l'avancée humaine?
Personne, en effet, ne peut aujourd'hui contester que le
monde arabe est très loin de l’Occident et des pays riches. Mieux même, les
pays comme l'Arabie saoudite, le Koweït ou l'Iran, riches depuis des décennies
en pétrodollars, n'ont su que cultiver la violence, la terreur, l’injustice et
la pauvreté au sein de leurs populations.
Dans des rapports publiés par l’ONU, plusieurs
intellectuels arabes reconnaissent que le développement du Moyen-Orient a été
entravé par un déficit de liberté et de connaissances, propre à l'islam. Ces
rapports, pointent des chiffres pour le moins affolants, avec un taux
d’alphabétisation des adultes qui dépasse à peine 50%, des dépôts de brevet
scientifique frôlant le zéro dans la dernière décennie et des indicateurs économique
et de croissance qui affichent des résultats peu reluisants.
Pour la plupart des économistes, le principal responsable
de la situation n’est autre que l’islam. « On ne peut pas comprendre la
performance économique de ces nations sans la mettre en rapport avec la foi et
la culture musulmanes », nous écrit, par exemple, l’historien de l’économie
David Landes dans son livre « Richesse et pauvreté des nations ». Selon lui, le
monde islamique de par ses règles et ses lois a rejeté les nouvelles inventions
et écarté « les nouvelles connaissances et les idées modernes, soupçonnées de
véhiculer des hérésies ». Pour Bernard Lewis, de l’université Princeton,
l’influence de l’islam est si envahissante qu’elle empêche de nombreux Etat
arabes de s’interroger sur les vraies raisons de leur retard. « Toutes les
réponses apportées sont religieuses… Si les choses vont mal, nous sommes punis
par Dieu pour avoir abandonné le droit chemin », écrit-il dans son livre « Que
s’est-il passé ? » (2002).
Le peuple juif, lui a montré, tout au long de son
histoire, une quête et un respect du savoir, sans commune mesure avec le
pourcentage de la population qu'ils représentaient. Le judaïsme a, ainsi,
apporté au monde plus d'une trentaine de prix Nobel, de nombreux penseurs,
philosophes, écrivains et savants. Dans de nombreux domaines, ils se sont
intégrés à la société en contribuant au développement des idées. La dimension juive de la religion est d’autant
plus intéressante qu’elle met à mal deux mythes : le premier, celui du
mythe de l’homo-œconomicus, cet homme-économique froid et calculateur, guidé
par des intérêts égoïstes et par l’appât du gain. Le second, le mythe de
l’"homo-religiosus", l’homme croyant, qui serait un individu
statique, du passé, étranger à l’innovation, voire superstitieux et d’une
rationalité quelque peu limitée, (très cher à l'islam).
C'est l'esprit économique du Talmud dans son enveloppe
diasporique, qui a donné une vitalité, un message, qui va enrichir le trésor
commun de l'humanité. Cet esprit va alors alimenter, en prenant sa juste place
auprès des nations, l'évolution de la pensée économique et contribuer par la
richesse de la pensée talmudique au développement de l'économie moderne.
le livre de Patrick Cabanel, "Juifs et Protestants
en France, Les Affinités électives XVIe-XXIe siècle[1], suscite l’intérêt, lorsqu’il met en lumière la
proximité croissante des étroites minorités françaises protestante et juive, de
la Révolution[2] jusqu'au milieu du XXe siècle. Il constate une évolution comparable des
deux communautés : "les deux minorités, sans doute parce qu'elles sont
avides d'intégration et de reconnaissance, occupent progressivement une place
éminente dans la vie politique, administrative, culturelle, financière et
économique".
Le travail représente, dans le judaïsme une glorification
de Dieu, qui a l'inverse de l'islam replace, l'homme au centre de la Création
et dès lors va encourager le travail et l'industrie. En faisant de chaque Juif
son propre rédempteur, l'auteur de son propre salut à chaque instant et en tout
lieu, exubérant l'activité, la richesse et le travail. Contrairement au mépris que certains
philosophes tenaient le travail physique[3], le judaïsme va élever, exalter, la portée du
travail. Le dogme juif du travail prend comme point de départ cette
affirmation : "C’est à force de peine que tu tireras de la terre
ta nourriture, tous les jours de ta vie… C’est à la sueur de ton visage que tu
mangeras du pain"[4]. Ce travail qui, selon le Talmud[5], fut, bien qu’imposé à l’homme, accueilli de bon cœur par celui-ci.
"Aime le travail", poursuit encore le texte des Pirke Avoth, pour
nous dire que le travail, plus qu’une formalité, est cet effort nécessaire pour
que la vie humaine acquière toute sa grandeur et sa valeur. Talmud, qui tout au
long de ses écrits, porte notre attention sur ce travail comme condition
indispensable de la bénédiction divine[6].
D'ailleurs, La révélation d'un Dieu unique participe à cette nouvelle
découverte, celle d'un monde inachevé où la nature a été donnée aux hommes pour
que ceux-ci s'y installent et y prospèrent. Ce monothéisme porte en lui la fin
du fatalisme et la découverte de l'individualisme, de cet homme responsable de
son destin où l'action humaine prendrait toute sa place. Ce monothéisme, une
première fois exprimé, donne à l’homme sa dignité. Le libre arbitre qu’il
reçoit le rend responsable de ses actes, homme libre, condition primordiale de
son ascension spirituelle, mais aussi matérielle. Cette liberté, qui est la
première caractéristique de l’homme créé par Dieu, l’homme formé à l‘image du
Créateur, reçoit la liberté d’esprit de choix et s’élève, par de là même, au
statut d’individualité souveraine.
Ainsi, lorsque, selon le texte, Dieu se révéla aux Hébreux, c’est par cette
proclamation qui demeure toujours la charte de la morale
universelle : "Je suis l’Éternel ton Dieu, qui t’ai délivré du
pays d’Égypte, de la maison de l’esclavage". En se faisant connaître des
hommes, Dieu, Libérateur, remet entre leurs mains les présents les plus
précieux, la liberté individuelle et la liberté nationale, sans lesquelles rien
n’est possible, et tous les matins, l’Hébreu, homme libre, remercie dans sa
prière Dieu par ces premières paroles : "Merci de ne pas m’avoir
fait esclave".
Le monde arabe plus que jamais se doit aujourd'hui pour
prendre enfin le train de la modernité et se tourner vers le peuple juif et
Israël. Le discours de Mahmoud Abbas, truffé d'inexactitudes et de mensonges,
face à un rapprochement de pays musulmans d'Afrique et du moyen orient vers
l'état Hébreu, ne sera espérons-le pour le monde arabe que les élucubrations
d'un vieux terroriste qui regarde le monde barbare qu’il a voulu tant
construire s'écrouler.
[1] Paru aux éditions Fayard.
[2] Qui marque leur émancipation commune.
[3] Aristote,
Lycurgue
[4] Genèse
3,18.
[5] Section
Pessahim 118 a.
[6] Texte dans Berahot 17 a, kidouchine
30 b ou Midrashim, Deutéronome, 14, 29.
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