mercredi 7 novembre 2012

Les pieds sur la table ... Hamodia 2009

Il incarne pour certain l'Amérique qu'on aime, Américains et étrangers confondus.

Par son charisme, il est l'anti-Bush. Pendant sa campagne on a vu une machine intellectuelle et politique en action. On l'a comparé à Kennedy, mais aussi par certains traits, à Bill Clinton. Tout cela semble-t-il le pousse a cette outrance vis-à-vis d'Israël et du peuple juif. N'a-t-il pas déclaré dans son discours du Caire: "L'islam fait partie de l'Amérique". Alors qui êtes vous Monsieur Barak Hussein Obama, pour vous permettre de converser avec le chef de l'état d'un peuple millénaire, les pieds sur votre bureau? Etes-vous de ce peuple qui apporta au monde une conception religieuse monothéiste, s'inscrivant en faux contre le polythéisme et la magie? Etes-vous de ce peuple qui a donné des Yehudi Menuhin, des Baruch Spinoza, Albert Einstein, Albert Cohen, Elie Wiesel, Léon Trotski. Il serait trop long de citer tous les savants, les philosophes, les penseurs du peuple d'Israël qui, par leurs découvertes, leurs réflexions ont amélioré influencé et changé le cour de l'histoire humaine. Tous ces noms, toute cette grandeur, vous accorde le droit, sûrement, à ce sentiment de réussite qui vous donne ce toupet de parler au roi d'Israël les pieds sur la table. Il est vrai que le peuple Américain peut s'enorgueillir d’une histoire bien plus glorieuse. La simple lecture de votre déclaration d'indépendance ou le Numen (abstraction divine) liberté, comme principaux foyers de l’idéologie américaine, et la réalité de votre histoire aurait du depuis longtemps nous dévoiler le vrai visage de l’Amérique. C'est dans votre pays Monsieur le président Hussein Obama « dédié » à la « liberté » que pendant la guerre d'indépendance, des hommes furent arrachés à leur foyer, sous menace de prison, déclarés soldats, et envoyés aux antipodes comme mesure de « défense » de la part d’un gouvernement qui ne demandait pas le « consentement » de ses masses, sachant parfaitement bien qu’un tel « consentement » serait refusé. C’est de votre pays que le monde a connu des genres nouveaux de massacre, dépassant tellement l’imagination qu'il nous est difficile d'en hiérarchiser l'horreur.
Interrogeons-nous ensemble sur le conflit le plus meurtrier de la seconde moitié du XXe siècle ou moururent au Vietnam des centaines de milliers d'innocents. Au cours de ce conflit, d’effroyables massacres ont été perpétrés, en particulier par les « bains de sang constructifs » et bombardements massifs, bombes au napalm, au phosphore, à fragmentation, mines antipersonnel, de l’armée américaine, conflit ou le seul Vietnam subit un tonnage de bombes supérieur à celui déversé durant toute la seconde guerre mondiale. Vous êtes bien placé Monsieur le président Hussein Obama pour connaître le rôle actif de votre pays de la liberté dans la traite des noirs d’Afrique. On estime qu’au moins onze ou douze millions d’Africains ont été déportés par la traite atlantique, entre le milieu du XIVe siècle et la fin du XIXe, dont les deux tiers au XVIIIe, pour enrichir les Amérique. Rappelons qu'environ un million et demi d’hommes, de femmes et d’enfants disparurent durant la traversée et furent jetés par-dessus bord. Rappelons ce juin 1876, quand l'armée du général Custer fut défaite dans la bataille de Little Big Horn par les tribus Sioux et Cheyenne. Rappelons la réaction Américaine face au peuple Indien se battant pour leur liberté: Parqués dans les réserves, les tribus furent décimées et leurs chefs arrêtés ou abattus. À Wounded Knee Creek, les chefs Sitting Bull et Big Foot, ainsi que trois cents Indiens, hommes, femmes, enfants et vieillards, furent exterminés par les troupes gouvernementales en décembre 1890. Merci de nous faire comprendre aujourd'hui que l’idéologie américaine est une religion, tout comme l’étaient le rationalisme de la Terreur française, celui du jacobinisme ou celui du napoléonisme. Malheur aux peuples qui élisent démocratiquement leur gouvernement, quand ceux-ci ne vous font pas des courbettes.
N'oubliez pas cependant Monsieur le président Obama, que d'autres Césars se sont permis au cours de l'histoire d'insulter les rois d'Israël, les ont traînés enchaînés vers des diasporas qui semblaient éternelles. Pourtant eux ne sont plus, ils sont passés dans l'histoire des hommes comme l'ombre d'un oiseau sur le sol. Notre peuple lui continue par ses hommes et ses idées à éclairer ce monde, et n'a que faire de la conception de la liberté ou de la justice que vous voulez nous imposer. Que votre peuple et votre armée prennent exemple sur notre humanité et sur notre livre la thora pour comprendre le vrai sens de l’honnêteté et de la droiture, qui ne sont pas pour nous de simples mots.

Richard Sitbon